La conclusion qui s'impose

La conclusion qui s’impose

Mercredi 3 avril 2013, par Association pour une Constituante

Combien de Jérôme Cahuzac faudra-t-il, combien de poussée du Front national, pour qu’on pose enfin la seule question qui vaille : comment refonder la démocratie ? L’affaire Cahuzac serait en elle-même banale si elle ne révélait la nature du système politique et institutionnel dont la République est prisonnière. Quels sont les mécanismes, qui ont fait de JC un ministre du budget, étoile montante de son parti ? Quels sont les critères de « compétence » ?, qui les définit ?, qui est chargé de les appliquer ? C’est la réponse à ces questions qui peut permettre définir la démocratie. La première « compétence » d’un homme politique est sa capacité à représenter effectivement les citoyens et de prendre des décisions d’intérêt général en leur nom et sous leur contrôle.

La démocratie est aujourd’hui prise en étau entre la litanie des affaires et la démagogie de l’extrême-droite dans une logique infernale qui conduit à la destruction de la République. La refondation de la démocratie s’impose à l’évidence. Seule l’élection d’une assemblée constituante le permet car elle piège les extrêmes en portant le débat sur le fond.