Défendre la démocratie pour mobiliser

Défendre la démocratie pour mobiliser

Mercredi 31 janvier 2024, par Coordination nationale

Quand un Premier ministre annonce un "investissement massif", mais celui-ci correspond en fait à la hausse déjà votée dans la loi de financement de la Sécurité sociale en décembre.

Quand une Direction d’ARS fait un démenti sur des fermetures de lits dans les services d’un hôpital, précisant « qu’ils sont juste gelés par manque de médecins » et que les habitants subissent cette non-fermeture-fermée depuis des mois, sans perspective de dégel.

Quand des élus annoncent qu’ils feront tout pour défendre les moyens de la santé et sont pour des embauches importantes de professionnels de santé...et votent un budget de la sécu qui ne le permet pas.

Quand un gouvernement annonce 32 milliards d’euros supplémentaires pour le système de santé sans préciser que cela concerne la médecine de ville, les installations privées autant que l’hôpital, qu’il en faudrait 18 milliards par an et que ça s’étale sur 5 ans, ...c’est à dire qu’on en saura la vérité qu’après leur départ.

Quand les vieilles ficelles de la xénophobie et du militarisme sont réactivées pour faire oublier les causes économiques et politiques des choix qui conduisent à la paupérisation des citoyens et de la majorité du monde, par des « démocrates » en lutte contre ce qu’ils-elles nomment le« populisme » !

Et bien oui. Çà marche !

Çà déroute, ça dégoûte, ça démobilise.

Mais nous n’avons pas le choix, la mobilisation passe par l’appel à la raison, à l’intelligence, à la solidarité pour mobiliser. La bataille n’est pas perdue comme le nombre de comités engagés dans des actions locales le démontre. Et surtout, leur manière de s’imposer est en accord avec leur vision méprisante de l’humanité, la notre contribue à l’émancipation.

Bon nous n’avons pas les trompettes médiatiques de notre coté. Mais nous avons nos réseaux, nos échanges, nos initiatives. Et ce n’est pas parce que la mode est à la chape de plomb que notre combat ne gagne pas des forces.

On dirait même que parfois ils s’affolent un peu nos dirigeants, parce qu’un hôpital qui ferme tout le monde comprend que ça n’est pas « le Progrès ».

Henri (sud Aveyron)